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La fiabilité des résultats d'analyses biologiques dépend fortement du respect des conditions de prélèvement. En effet, la consommation d'aliments peut influencer le résultat de certaines analyses, telles que le bilan lipidique et la glycémie, tandis que d'autres analyses peuvent être affectées par des variations physiologiques qui se produisent naturellement tout au long de la journée, comme c'est le cas pour le cortisol et la prolactine.
Ainsi, pour garantir la précision et l'exactitude des résultats, il est crucial de respecter scrupuleusement les consignes de prélèvement.
Être à jeun signifie ne rien manger de solide depuis au moins 12 heures. Il est cependant possible de boire de l’eau.
Examens sanguins nécessitant d’être strictement à jeun depuis 12h au moins :
Examens sanguins nécessitant d’être à strictement à jeun depuis 8h au moins :
Analyses pour lesquelles le jeûne est préférable mais non obligatoire :
Autres cas :
La concentration de certains paramètres varie dans la journée et c’est ce qu’on appelle le rythme circadien. C’est en effet le cas pour la plupart des hormones et plus particulièrement pour la prolactine, le cortisol, l’estradiol, la FSH, la LH, la progestérone, la rénine, la testostérone. Il en est de même pour certains paramètres biochimiques comme le fer, l’acide urique et le phosphore.
De plus pour la plupart des paramètres biologiques, les valeurs normales ont été établies le matin au lever et à jeun.
Le médecin prescrit des analyses dans ce cas pour pouvoir réagir face à une éventuelle perturbation majeure. L’interprétation de ces résultats devra se faire en étroite collaboration entre le biologiste et le prescripteur.
Certains échantillons biologiques sont conservés congelés pendant une durée réglementaire.
Pour les autres, ils sont éliminés dans les DASRI (déchets d'activités de soins à risques infectieux).